Membre de l'Académie française.
Ancien élève de l'École normale supérieure
Agrégé d'histoire
Docteur ès lettres
Agrégé répétiteur à l'École normale supérieure, 1946
Assistant d'histoire moderne et contemporaine à la faculté des lettres de Paris, 1949
Attaché de recherche au CNRS, 1953
Assistant à la faculté des lettres de Clermont-Ferrand, 1955
Directeur d'études et de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques, 1956
Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris
Maître de conférences puis professeur à la faculté des lettres de Paris (Nanterre), 1964-1965
Assesseur du doyen à la faculté des lettres de Paris (Nanterre), 1969-1970
Doyen de la faculté des lettres de Paris (Nanterre), 1970
Président de l'Université Paris X - Nanterre, 1971-1976
Membre du comité national de la recherche scientifique, 1967-1975 et 1980-1982
Membre du comité consultatif des universités, 1970-1977
Premier vice-président de la Conférence des présidents d'Universités, 1974-1975
Président du Centre catholique des intellectuels français, 1965-1975
Président de la Fédération des organismes de communication sociale, 1978-1982
Membre du conseil d'administration de l'ORTF, 1968-1972
Membre du conseil d'administration de Radio-France, 1975-1978
Membre du conseil d'administration d'Antenne 2, 1982-1989
Membre du Conseil de développement culturel, 1971-1973
Membre du Conseil supérieur de la magistrature, 1975-1979
Président d'honneur de la Société d'histoire moderne
Président de l'Institut d'histoire du temps présent, 1979-1990
Co-directeur de la Revue historique, 1973-1998
Membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie, 1985-1987
Président de la commission formation enseignement du Xe Plan, 1998-1991
Président de la Fondation nationale des sciences politiques, depuis 1981
Président du Conseil supérieur des Archives, depuis 1988
Président de l'Observatoire national de l'enseignement agricole, 1996-2004
Membre associé de l'Académie royale de Belgique
Membre de l'Académie pontificale des sciences sociales
Président de l'Association des anciens élèves de l'École normale supérieure, 1989-2003
Histoire des États-Unis, 1959
Contribution à L'Histoire du catholicisme en France (André Latreille, dir.)
Les États-Unis devant l'opinion française (1815-1852), 1962
Les congrès ecclésiastiques de Reims et de Bourges (1896 et 1900), 1964
La droite en France : de la Première Restauration à la Ve République, 1968 et 1982
Forces religieuses et attitudes politiques en France, 1965
Atlas historique de la France contemporaine (1800-1965), 1966
Le gouvernement de Vichy et la Révolution nationale, 1972
Introduction à l'histoire de notre temps, T. I, l'Ancien-Régime et la Révolution, 1750-1815, le XIXe siècle, 1815-1914, T. III, Le XXe siècle, de 1914 à nos jours, 1974
L'anticléricalisme en France, de 1815 à nos jours,1976
Vivre notre histoire,1976
Édouard Daladier, chef de gouvernement, 1977
Les catholiques dans la France des années 1930,
La règle et le consentement, 1979
Les droites en France, 1982
40 ans de cabinets ministériels, 1982
Le retour de De Gaulle, 1983
Essais d'ego-histoire, 1987
Notre siècle (1918-1995), 1988
Valeurs et politique, 1992
Histoire de la France religieuse, 1992
Âge et politique, 1991
La politique n'est plus ce qu'elle était, 1993
Paul Touvier et l'Église, 1992
Le catholicisme français et la société politique, 1995
Le fichier juif, 1996
Atlas de l'histoire de France,
Religion et société en Europe, la sécularisation aux XIXe et XXe siècles, 1998
Une laïcité pour tous, 1998
La politique est-elle intelligible ?, 1999
Regard sur le siècle, 2000
Le christianisme en accusation, 2000
La République souveraine, la vie politique en France (1879-1939), 2002
Le siècle dernier, 2003
Le nouvel antichristianisme, 2005
Les droites aujourd'hui, 2005
L'invention de la laïcité,
Pour en savoir plus : http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=696
Numéro de la plage | Sujet de la plage | Durée de la plage |
---|---|---|
1 | Annonce et présentation du séminaire de recherche | 01:15 |
2 | Origine familiale de R. Rémond | 04:01 |
3 | Premières influences culturelles | 05:47 |
4 | Premiers intérêts politiques | 04:13 |
5 | Influence de la presse | 01:28 |
6 | Unité politique familiale. Munich ou la guerre | 03:03 |
7 | Le militantisme avant guerre, le milieu associatif | 02:35 |
8 | Études | 02:12 |
9 | Rencontres intellectuelles estudiantines, lectures | 03:55 |
10 | La guerre. La classe 39 | 02:08 |
11 | L'offensive de mai 1940. Le repli sur Bordeaux. Clermont-Ferrand. L'Ain. La vie militaire. | 02:25 |
12 | La vie en zone libre. Quelques officiers gaullistes. | 01:46 |
13 | Réflexions et lectures politiques. Prémices d'une réflexion d'historien | 03:00 |
14 | La démobilisation en octobre 1941. Reprise des études. | 01:56 |
15 | Rentrée d'octobre 1942 à l'ENS. La vie à l'École. Les études | 01:47 |
16 | La population sociale de l'ENS ; choix politiques des étudiants | 04:02 |
Numéro de la plage | Sujet de la plage | Durée de la plage |
---|---|---|
1 | Positions politiques de R. Rémond à la Libération, entre gaullistes et communistes | 04:02 |
2 | Le crédit accordé au maréchal Pétain en 1940 n'était pas nécessairement opposé à la France libre | 01:17 |
3 | Évolution et position personnelle de R. Rémond à la Libération. Ambiguïté occasionnelle des actions politiques de R. Rémond. Ambiance de politisation intense de la Libération. Éventail politique du moment. Regard sur l'action de De Gaulle, jouant « la politique du pire ». Effets de son départ le 20 janvier 1946 | 03:06 |
4 | Regard sur les deux projets de Constitution. La stratégie du RPF | 02:51 |
5 |
Être historien et communiste. Rapide évocation d'Alain Touraine, de François Bédarida et de Jean Charbonnel. Le « groupe des Annales » : évocation de Lucien Febvre et de Marc Bloch. Évocation de François Furet et d'Emmanuel Le Roy-Ladurie. Longue évocation d'Annie Kriegel |
04:09 |
6 | L'enseignement. Parcours professionnel. La recherche. Les écrits. | 09:43 |
7 | La direction de recherches à Nanterre. Les assistants. Les jurys de thèses d'état à partir de 1965-1966 | 04:32 |
8 | La légitimité de l'historien et la gestion du temps (fonctions à l'ORTF à la demande de Joël Le Teule). Importance de la formation continue | 04:23 |
9 | Perception de cette multi-activité par le milieu scientifique. L'« histoire délaissée ». Plaidoyer pour les archives | 03:56 |
10 | L'histoire au service de la justice | 02:21 |
Numéro de la plage | Sujet de la plage | Durée de la plage |
---|---|---|
1 | Genèse de Nanterre. Évocation de François Crouzet | 03:02 |
2 | Développement de la faculté dans un terrain vague en 1965. Arrivée de Paul Ricœur. Évocation de la Sorbonne entre 1949 et 1953 | 03:47 |
3 | Importance de l'architecture spécifique à l'enseignement. Le surnombre à la fin des années 1960. L'ouverture successive de nouveaux bâtiments. Collaboration avec le ministère de la Défense | 01:54 |
4 | Le recrutement des élèves lié à la proximité géographique. Les communes limitrophes présentent un milieu social contrasté | 02:58 |
5 | Mixité sociale forte, élément déclencheur de la révolte de 1968 | 00:41 |
6 | Isolement du « domaine » de Nanterre. La gare de la « Folie Nanterre ». Évocation d'Olivier Guichard. Le problème de l'insécurité. Développement de la faculté avant la rentrée 1967 | 04:54 |
7 | Rentrée 1967 : la première grève. L'ouverture de la résidence universitaire, gérée par le CROUS | 03:07 |
8 | L'UNEF et les groupuscules idéologiques. Premières actions. Importance de la résidence universitaire | 01:38 |
9 | Traumatisme ressenti par le corps enseignant, désavoué par les étudiants. Crise morale et clivage. Premiers tracts et cocktails Molotov | 01:14 |
10 | L'« incident de la piscine » de janvier 1968. Les premiers policiers. | 01:13 |
11 | Importance symbolique du 22 mars. Rôle des enseignants en sociologie. Évocation d'Henri Lefebvre | 02:10 |
12 | Occupation de la salle du conseil | 01:33 |
13 | Début d'intérêt des médias pour le mouvement. Évocation du doyen Pierre Grappin. Absence de réaction des pouvoirs publics. Internationalisation du mouvement. Les jeunes socialistes allemands. La guerre du Viêt-Nam. Attentat du 20 mars contre l'American Express. Premières arrestations | 03:01 |
14 | La rentrée de Pâques. Les 1er et 2 mai. Écho favorable du mouvement auprès de l'ensemble des étudiants. Importance des éléments sociologiques | 01:58 |
15 | Les « journées anti-impérialistes ». Importance de la rumeur. Le GUD d'Assas. Occupation des amphis empêchant un cours de R. Rémond. Évocation du doyen Grappin et du recteur Jean Roche. Fermeture de la faculté et déplacement des « enragés » à la Sorbonne | 02:46 |
16 | À la mi-mai, réflexion sur l'avenir de l'Université. Naissance de dissensions entre les enseignants : l'organisation des clivages, par goût politique, par discipline | 09:52 |
17 | Évocation de P. Ricœur | 00:52 |
18 | Longue évocation du doyen Grappin. Le traumatisme de 1968 sur le corps enseignant | 03:50 |
Numéro de la plage | Sujet de la plage | Durée de la plage |
---|---|---|
1 | Précisions apportées par R. Rémond | 01:01 |
2 | Pierre Riché en octobre 1965 ou 1966 | 00:51 |
3 | R. Rémond part faire une tournée de conférences de douze jours en Italie le dimanche 5 mai 1968. Évocation de Jean-Marie Mayeur | 02:16 |
4 | La presse italienne au lendemain de la nuit du 10 au 11 mai en Italie | 00:30 |
5 | Réactions de certains enseignants. L'aggravation de la situation | 00:38 |
6 | Le vendredi 17 mai : grève générale, retour à Paris | 00:27 |
7 | Une réunion à Nanterre le samedi 18 avec Frédéric Mauro, P. Riché, etc. Convocation des étudiants et enseignants en assemblée générale | 02:42 |
8 | Décision prise au cours de cette réunion | 04:32 |
9 | Le doyen de Nanterre P. Ricœur | 00:33 |
10 | La reconstitution de la faculté | 00:35 |
11 | Retour sur les circonstances de l'assemblée générale. Les événements marquaient la fin d'un certain type d'université | 01:10 |
12 | Mouvements ministériels. Rencontre avec Jacques Delors | 01:40 |
13 | Réaction d'Edgar Faure | 00:48 |
14 | La faculté de droit de Philippe Malaurie | 01:24 |
15 | Une révolution d'historiens ? | 02:52 |
16 | Contacts avec la Sorbonne. Le projet de Vincennes. Jacques Droz et Jean-Baptiste Duroselle | 01:48 |
17 | L'après-68 et les années suivantes | 01:49 |
18 | La mi-septembre 68. Évocation de P. Ricœur. Départ de P. Grappin | 02:00 |
19 | Le projet de loi Edgar Faure | 01:01 |
20 | La loi du 12 novembre 1968 et ses conséquences | 02:00 |
21 | Les élections universitaires de février 1969 | 05:31 |
22 | Le Conseil transitoire de gestion. Élection de P. Ricœur en avril 1969 et de R. Rémond comme assesseur | 00:45 |
23 | Contestation de la nomination de R. Rémond par « les gauchistes ». | 00:49 |
24 | Fonctionnement satisfaisant de l'Université jusqu'à février 1970 | 01:10 |
25 | Retour sur une « péripétie » en décembre 1968 : le contrôle des entrées. Réunion à Matignon avec Maurice Couve de Murville et E. Faure | 02:11 |
26 | Les circonstances du contrôle des entrées et l'échec de l'opération | 01:51 |
27 | Analyse des raisons de cette décision politique | 02:32 |
28 | Fonctionnement « normal » de l'institution. Retour sur les circonstances de l'élection d'avril 1969. | 02:57 |
29 | Février 1970 : les commandos gauchistes et la « banalisation » du domaine de l'Université. Évocation d'André Giraud. Problèmes policiers. Évocation d'Olivier Guichard et de Maurice Ulrich | 03:27 |
30 | Réactions violentes aux décisions d'A. Giraud. Évocation de la personnalité de P. Ricœur. | 02:45 |
31 | Les deux journées du début mars 1969 | 02:57 |
32 | Démission de P. Ricœur, intérim de R. Rémond et exigences. | 02:15 |
Numéro de la plage | Sujet de la plage | Durée de la plage |
---|---|---|
1 | Fin février 1970 : la banalisation du domaine de la faculté. Fatigue du doyen Ricœur et intérim de R. Rémond. Incidents des 2 et 3 mars 1970. Démission de P. Ricœur et intérim de R. Rémond, qui se trouve en position éligible. Exigences de R. Rémond et élection avec une majorité des 2/3. | 03:03 |
2 | Rapport de R. Rémond avec les différents « partenaires » de l'Université et la municipalité communiste de Nanterre. Réaction des enseignants à la banalisation du domaine. Les vigiles. | 04:05 |
3 | Retour sur les raisons du départ de P. Ricœur | 02:15 |
4 | Rapports avec les médias | 03:11 |
5 | La presse de province et la désinformation | 03:16 |
6 | La gestion interne et externe. Le personnel administratif | 01:59 |
7 | Le personnel enseignant | 00:50 |
8 | Les enseignants opposés à la réforme. | 01:40 |
9 | La défiance des juristes à l'égard des lettres. L'UNI. La contestation. | 02:55 |
10 | Comment conserver l'image d'un démocrate en demandant parfois l'intervention des forces de l'ordre ? | 02:40 |
11 | Apport personnel de cette expérience. La violence jusqu'en 1972. | 02:45 |
12 | La gestion des crises et des grèves | 02:14 |
13 | La gestion d'une Université par un universitaire. La nécessité de poursuivre la recherche et l'enseignement | 02:43 |
14 | La fin de la présidence (1976). Bilan | 01:21 |
15 | La règle et le consentement (1979) | 02:19 |
16 | Livre d'historien ou mémoires ? | 01:09 |
17 | À Nanterre, R. Rémond, témoin ou historien ? | 03:01 |
18 | « Cette expérience n'a pas modifié ma façon de travailler, mais infléchi ma vision de la société ». La part de l'imprévu. | 02:41 |
19 | Regards sur 1968 en 2004. « Sur le moment, j'ai un peu partagé le point de vue des étudiants. Ce fut un révélateur de quelque chose de latent. 68 a marqué un infléchissement des rapports dans la société » | 02:54 |
20 | « Je suis à la fois un auteur et un enfant de 68. J'y ai été jeté et ça m'a changé ». | 02:04 |
21 |
« 1968 a enraciné mes convictions démocratiques. La règle et le consentement » |
01:57 |
22 | Pourquoi R. Rémond a accepté ce questionnement ? | 02:03 |
23 | « Avec un historien, même jeune, je n'ai pas besoin de refaire les questions, contrairement aux médias ». | 01:15 |