II-C. Trait Confitemini

Le trait Confitemini du deuxième dimanche du Carême a été partiellement effacé ; le texte et la musique ont été récrits avec la même encre. Les neumes ont été majoritairement grattés pour être remplacés par d’autres. L’influence de la notation carrée y est très nette et date ce rajout comme postérieur au XIIIe siècle. 

Exemple : Trait, Confitemini.

a/ Le trait a été effacé pour être récrit dans des notations
                                littéraire et musicale plus tardives.

a/ Le trait a été effacé pour être récrit dans des notations littéraire et musicale plus tardives.

b/ L’indication rouge du mélisme final se distingue
                                dans son délié de celles la précédant. Des fragments de la notation
                                originelle apparaissent sporadiquement.

b/ L’indication rouge du mélisme final se distingue dans son délié de celles la précédant. Des fragments de la notation originelle apparaissent sporadiquement.

Plusieurs indices montrent que la pièce originellement notée devait bien être le trait Confitemini. Le registre de la mélodie est identique car les clefs n’ont pas été effacées. La majuscule en encre rouge de l’incipit ne semble pas avoir été grattée, sous-entendant une même initiale. L’indication rouge du mélisme final paraît être de première main car le délié se distingue radicalement des autres dans la pièce et est similaire à celui des pièces environnantes. De plus, le fragment mélodique correspondant est écrit dans les neumes de la notation originelle. Parallèlement subsistent d’autres éléments musicaux de première main et dont les fragments mélodiques correspondent au trait Confitemini.

L’ensemble de ces éléments tend à indiquer que la pièce originale n’a pas été changée, mais uniquement récrite a posteriori.