[...] dans ses exhibitions publiques revêt alors dans son intérieur un caractère tout nouveau. C’est d’abord un amour désordonné de sa personne, une ambition que rien ne limite et que souvent rien ne justifie, des appétits essentiellement matériels et une indifférence profonde pour tout ce qui vit, se meut autour de lui, parents ou amis.
En effet, comme le prisonnier politique, le prêtre est le soldat d’un principe. Toutes les forces de leur âme sont employées à le défendre, à le maintenir et à le propager. Tous les deux ne croient pas toujours à son infaillibilité, mais comme ils sont enrôlés sous le drapeau et qu’ils en vivent, ils doivent le tenir haut et ferme, l’amour propre les soutient. Et l’espoir des récompenses mondaines que leur produira un jour cette fermeté les encourage à le faire.